Les narrations marchent avec moi
Muzeodrome #126 - Spécial SITEM 2023
Salut à toutes et tous,
Bienvenue dans Muzeodrome, l’infolettre qui vous plonge dans la créativité des musées et des espaces d’expositions en établissant des ponts entre le passé, le présent et les futurs.
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👉 Ce gros numéro 126 de l’infolettre Muzeodrome est un spécial SITEM 2023, particulièrement destiné aux professionnels du secteur des musées et des lieux de culture. Toutefois, il peut-être lu par toutes et tous ;-)
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La 27ème édition du SITEM (salon professionnel international des musées, lieux de culture et de tourisme) s’est déroulée les 28, 29 et 30 mars 2023 au Carrousel du Louvre (Paris). Une édition qui a réuni 150 exposants et 4·000 visiteurs.
Pour la seconde fois, le salon avait eu la bonne idée d’associer Muzeodrome comme partenaire média au coté de publications prestigieuses (Beaux Arts Magazine, le Quotidien de l’Art, Sonovision, Archimag, LUX - la revue de l’éclairage, Atrium Patrimoine, l’Objet d’Art).
Pour ce numéro de l’infolettre, je suis parti à la rencontre de sociétés prestataires présentes au SITEM 2023. Des structures qui travaillent sur des médiations culturelles où les narrations ont une certaine importance. Par ailleurs, j’ai questionné à nouveau les sociétés que j’avais interviewé dans le numéro spécial SITEM 2022.
A la fin de la rédaction de ce numéro, j’ai appris la nouvelle de la disparition de Jean-François Grünfeld. J’ai donc décidé de revoir le contenu de ce numéro pour rendre hommage à l’homme qui a développé le salon sur plusieurs décennies.
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Jean-François Grünfeld 🏛️
Doté d’un doctorat en sociologie, Jean-François Grünfeld (1937-2023) devient le directeur de communication d’un groupe bancaire spécialisé dans la construction en 1968. Pour ce groupe il crée une filiale qui édite du mobilier urbain et des jeux d’enfant. Ce qui l’emmène en 1977 a être le commissaire général de La ville et l’enfant, une des expositions inaugurales du Centre Pompidou. En 1982, Jack Lang le repère et l’embauche comme chargé de mission pour le ministère de la culture.
Il organise alors “plusieurs concours internationaux afin de mettre en place une politique de design efficace pour la commande publique (mobilier de bureau, éclairage…) et des expositions (L’empire du bureau au musée des Arts Décoratifs et Lumières, je pense à vous au Centre Pompidou) tout en démontrant les capacités de la culture à créer des emplois.”
Martine Robert in Journal des Arts - janvier 2012
En 1988, il lance un premier salon international consacré aux musées : le SIME (voir ci-dessous). Jean-François Grünfeld a aussi été le créateur du premier salon du tourisme culturel en France (Nantes 1997) et du salon Museva (consacré à la Privatisation des lieux de culture - première édition organisée en 2018 dans le cadre du SITEM). Pour lui, la conquête des publics ainsi que les échanges constructifs entre les institutions et leurs prestataires étaient cruciaux. A propos du SITEM, il disait en 2012 que ce salon « répond aux besoins d’échanges et d’information sur les évolutions du secteur dont certains pans sont en pleine mutation comme l’ensemble des relations avec les publics ».
Note : Jean-François Grunfelfd était aussi un grand voyageur et il avait publié plusieurs romans.
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Aux origines du SITEM ↩️
Qui a créé le SITEM ? Pourquoi ce nom ?
Le premier SITEM s’est déroulé à Dijon en décembre 1990. Le projet était porté par l’Ocim (Office de Coopération et d’Information Muséographiques) créé presque six ans auparavant, en janvier 1985.
Après avoir diffusé sa première lettre pendant l'automne 1988, l’Ocim a publié en 1989 la première édition de son Annuaire des fournisseurs des musées.
S’appuyant sur cet annuaire, “la Mission Musées du ministère chargé de l’Enseignement supérieur demande à l’Ocim de concevoir et d’organiser le premier Salon International des TEchniques Muséographiques (SITEM)”.
Historique de l’Ocim
Le salon a ensuite été porté par MuseumExperts - société fondée en 1988 par Jean-François Grünfeld. En 1999, le salon s’est installé à Paris (tout d’abord au Parc Floral). En 2004, il est devenu annuel (auparavant il était biennal). Entre 2007 et 2015, il a pris le nom de SIME-SITEM en intégrant la dimension de la «valorisation de l’offre culturelle» du SIME (Salon International des Musées et des Expositions) créé en 1988 par Jean François Grünfeld.
“Le Sime se voulait une vitrine des grands musées européens qui se mettaient en scène en exposant une ou plusieurs des œuvres phares de leurs collections. L'événement se tint au Grand Palais et attira un public nombreux. Après l'édition de 1992, le Grand Palais est contraint de fermer, l'édition de 1994 aura lieu sur le Champ de Mars et ce n'est qu'en 1996 que le Sime jète ses derniers feux à l'Arsenal de Venise.”
Exporevue 2004
En 2009, le SITEM s’installe au Carrousel du Louvre et en 2016, il reprend son nom d’origine. Depuis 2021, il est porté par le fonds d'investissement ArtNova.
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Le Crabe Fantôme + Akken 🦀👂
“Le Crabe Fantôme et Akken inventent des récits et produisent des expériences narratives pour les territoires, les musées, les lieux de patrimoine”. Créé en 2005, Le Crabe Fantôme (Nantes) a orienté son activité vers la muséographie et le secteur du tourisme / patrimoine depuis 2015. Spécialiste du son, Akken (Nantes & Rennes) a vu le jour en 2017. Les deux structures collaborent depuis 2018 entre autres pour Le Pays de Fontenay-Vendée (quatrième saison cette année) et l’Agglomération de Seine-Eure en Normandie.
Laurence Giuliani (Akken) et Jérôme Fihey (Le Crabe Fantôme), pouvez-vous nous décrire vos activités en quelques mots ?
Laurence Giuliani : Akken conçoit et produit des expériences sonores immersives, sous forme de balades sonores géolocalisées et de podcasts.
Jérôme Fihey : Le Crabe Fantôme est spécialisé en narration et valorisation. Nous faisons de la mise en récit, la construction d’univers narratifs immersifs et transmédia et produisons des expériences in situ (expositions, mappings interactifs, parcours géolocalisés, etc.) ou en ligne (feuilletons sur les réseaux sociaux, websérie, etc.).
Vous gardez un souvenir de votre premier SITEM ?
Jérôme Fihey : Mon premier SITEM était en 2018 et j’ai dû en faire 5 en tout.
Laurence Giuliani : Et bien je ne peux que garder un excellent souvenir de mon premier SITEM, en 2018, puisque j’avais remporté le Start-Up Contest. Et que la Cité des Docks avait les pieds dans l’eau !
Un projet que vous avez réalisé en commun ces derniers mois et que vous souhaiteriez mettre en avant ?
Nous avons co-écrit et co-produit une balade sonore géolocalisée pour l’Abbaye de Maubuisson dans le Val d’Oise. Le principe : transformer une web-application en intelligence artificielle basée sur la personnalité des abbesses et douée d’émotions, et semer le parcours de quelques embûches…
Pour vous, quelles ont été les évolutions majeures des médiations culturelles multimédias / numériques au cours de ces années ? Particulièrement du côté des narrations ?
Raconter ou se faire raconter des histoires, c’est ce qu’il y a de plus universel, ça traverse toutes les générations, toutes les cultures. La narration, qu'elle soit muséographique, interactive, immersive, sonore nous semble ainsi reprendre la place centrale qu’elle mérite dans chaque projet. On ne cherche plus forcément (que) l’innovation technologique ou l’effet “whaou” mais à créer des histoires à vivre en commun, et qui vont conserver une trace dans le temps.
D'après vous, quelles sont les évolutions à venir ? Que présenterez-vous au SITEM le 2033 ?
Nous continuerons de nous démarquer en prônant le pas de côté, une approche sensible et originale. Si notre travail peut être effectué par une IA, c’est que nous n’aurons pas su nous renouveler ;-)
Une ressource ou un coup de cœur à partager aux lectrices et lecteurs de Muzeodrome ?
Tous les deux, on a beaucoup aimé “Les Papillons Noirs” : pendant la diffusion de la série, le roman écrit par le personnage principal est réellement sorti en librairie, ce qui a fini de brouiller les limites entre fiction et réalité.
Note : Jérôme Fihey (Le Crabe Fantôme) fait également partie, sous la houlette de la muséographe Agnès Levillain (Agence Mycélium), de l’équipe en charge du programme muséographique de la future Cité des Imaginaires de Nantes.
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Cent Millions de pixels + mgdesign 🧊👨💻
Cent Millions de pixels (CMDP - Pornic) et mgdesign (Nantes) existent respectivement depuis 2011 et 2002. Régulièrement depuis 2007 (à l’époque avec Mzone Studio qui a précédée CMDP), les deux structures travaillent de concert pour réaliser des parcours numériques uniques (Musée National de la Marine, Château des duc de Bretagne, Couvent des Jacobins de Toulouse, Cité des Télécoms, Abbaye de Hambye...)
Charlotte Didier + Martial Brard (Cent Millions de pixels) et Vincent Guerin (mgdesign), pouvez-vous nous décrire vos activités en quelques mots ?
Martial : nous produisons des contenus de médiations numériques à destination des musées et institutions culturelles.
Vincent : nous développons des interactifs.
Vous gardez un souvenir de votre premier SITEM ?
Martial : Premier SITEM en 2010 de mémoire. Une dizaine de SITEM depuis !
Un projet que vous avez réalisé en commun ces derniers mois et que vous souhaiteriez mettre en avant ?
Martial : Les dispositifs ludiques du futur Musée National de la Marine (ouverture automne 2023)
Pour vous, quelles ont été les évolutions majeures des médiations culturelles multimédias / numériques au cours de ces années ? Particulièrement du côté des narrations ?
Martial : Si on parle de ces 10 dernières années, il n'y a pas eu de (r)évolutions majeures, comme ça avait été le cas dans les années 1990/2000, notamment liées aux évolutions techn(olog)iques qui permettaient d'aller un peu plus loin à chaque réalisation.
Charlotte : La dimension sonore a évolué. Le son fait aujourd’hui partie intégrante des expériences de visite.
Vincent : Une sectorisation des métiers: écriture de fictions / motion design / ludique / mobilité / reconstitution 3d / etc. avec une certaine maturité dans la narration selon le média. Notamment :
- La XR, avec un tissu d’entreprises très spécialisées
- Les parcours sonores, avec des récits et un niveau technique très abouti
- Le mapping avec des constructions narratives intéressantes.
Coté mgdesign, nous avons surtout embrassé les technologies web 3D (WebGL/XR), qui nous permettent de construire des interactivités sur tous supports et de manière très libre.
D'après vous, quelles sont les évolutions à venir ? Que présenterez-vous au SITEM le 2033 ?
Martial : Pour les années à venir, ma boule de cristal me dit que la tendance va se maintenir en rééquilibrant la part de numérique au profit des collections ou des manips tangibles.
Vincent : je rejoins Martial, avec une tendance sur le lowtech. J’entrevois aussi une meilleure personnalisation du parcours de visite numérique dans sa narration, selon les publics, le contexte de visite, le mood, etc. appuyé par des IA.
Une ressource ou un coup de cœur à partager aux lectrices et lecteurs de Muzeodrome ?
Martial : blender.org - ou comment se sentir jeune à 54 ans en découvrant un outil extraordinaire.
Vincent : Un exemple de narration web 3D, réalisée dans le cadre de l'exposition du musée de la Villa Getty, l'Iran antique et le monde classique : persepolis.getty.edu (projet réalisé par Media.Monks)
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Mosquito 🦟
Emmanuel Rouillier a créé Mosquito (Paris) en 1996. D’abord orienté vers le CDRom, la société a rapidement bifurqué vers le Web qui offrait alors de meilleures perspectives. Depuis les années 2010, Mosquito réalise surtout des installations in situ et des scénographies numériques. La société a longtemps travaillé pour la Réunion des musée nationaux et le Grand Palais, mais aussi pour le Centre des Monuments Nationaux, des musées parisiens ou territoriaux. Depuis 5 ans, Mosquito travaille régulièrement au Louvre Abu Dhabi pour des expositions permanentes et temporaires
Bonjour Emmanuel, peux-tu décrire ton activité en quelques mots ?
Je créé du design interactif et je mène des recherches autour de la conception de nouveaux outils numériques dans le but de créer de nouvelles formes d’écritures pour la médiation culturelle.
Ton premier SITEM s'était en ? Tu en gardes un souvenir ?
En 2009, j’ai fouillé dans mes archives ! J’en garde un souvenir plutôt bon, ça m’a permis de montrer mon travail à la communauté et d’être identifié par les différentes maîtrises d’ouvrages.
Combien de SITEM à ton actif ?
Déjà 14 ! Je n’avais encore jamais compté
Un projet que tu as réalisé ces derniers mois et que tu souhaiterais mettre en avant ?
Le musée des enfants du Louvre Abu Dhabi dont je vais livrer la 3e version en juillet prochain. C’est une visite personnalisé grâce à un bracelet connecté. Toute l’exposition est construite autour d’une expérience “gamifiée”, où les enfants progressent de missions en découvertes d’œuvres d’art, comme dans un jeu vidéo. (110·000 visiteurs pour la première exposition et 250·000 visiteurs en 2 ans d’exploitation pour la seconde version avec plus de 80·000 profils d’enfants actifs).
Pour toi, quelles ont été les évolutions majeures des méditions culturelles multimédias / numériques au cours de ses années ?
Il me paraît évident que la médiation culturelle est de plus en plus importante en muséographie. Elle est même désormais incontournable. Le multimédia permet de créer des expériences très qualitatives qui modifie profondément et durablement l’expérience des visiteurs de musée.
Et particulièrement du côté des narrations ?
L’usage d’outils de médiation culturelle numérique participe pleinement à la muséographie contemporaine. Grâce à la combinaison de plusieurs technologies, comme la production d’images de restitution 3D couplé à des dispositifs d’interactions et de diffusions immersives, il est enfin possible de tenir la promesse que les visiteurs de musée d’histoire attendent depuis toujours : vivre, voir et ressentir le passé « comme si j’y étais ».
Quelle soit augmentée ou virtuelle, cette nouvelle réalité muséographique va entrainer les visiteurs au cœur de l’histoire, inverser les paradigmes, proposer de nouvelles expériences et faciliter les apprentissages.
D'après toi, quelles sont les évolutions à venir ?
Je pense que des productions de plus en plus ambitieuses (financièrement et éditorialement) vont pouvoir apparaître dans les prochaines années, utilisant des dispositifs techniques spectaculaires et sophistiqués, avec un usage de plus en plus assumé de la narration et de la fiction.
Que présenteras-tu au SITEM le 2033 ?
Une exposition / expérience (aucune idée de comment on appellera ça à ce moment, ni même de la forme exacte du truc) entièrement conçu, produit et réalisé par Mosquito à l’intérieur ou à l’extérieur d’un musée.
Une ressource ou un coup de cœur à partager aux lectrices et lecteurs ?
Pour produire des textes et des images les nouvelles IA sont clairement la révélation de cet année… J’essaye de maîtriser STABLE DIFFUSION, l’avantage c’est que c’est open source et que l’on peut l’installer en local sur sa propre machine.
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Retour sur “Les sons marchent avec moi” ⚡
J’ai demandé aux trois sociétés spécialistes du son que j’avais interviewé dans le numéro spécial SITEM 2022 de l’infolettre de répondre à la question : “Quoi de neuf depuis ?”. Voici leurs réponses :
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Valentine de Musair 🎵 :
C’est en plein Sitem 2022 que j’ai eu la joie d’apprendre que le projet « Musair en plein air » était accepté par la Bourse FrenchTech. Ça voulait dire que l’écriture sonore Musair, cette manière particulière de créer attention et émotion s’ouvrirait à de nouveaux sujets avec une webapp de promenade adaptée. Quelques mois de développement technique et de belles rencontres !
Musair accompagne l’Office de tourisme Coulommiers Pays de Brie pour la création de parcours sacrés, avec une première promenade au cœur de l’Abbaye Notre-Dame de Jouarre. Je l’ai en partie écrite en retraite au couvent. Comme pour les beaux-arts, les capsules sonores sont le mélange d’un récit singulier et de choix musicaux justes… mais souvent audacieux ! Les sœurs ont totalement adhéré aux propositions. L’écoute des maquettes a été un moment de grande émotion pour elles et pour moi ! Nous avons toutes hâtes de les partager avec les visiteurs fin juin
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UNENDLICHE STUDIO 👂 :
Nos collaborations avec les musées et des sites patrimoniaux se sont amplifiées avec de multiples productions (parcours sonore pour le Muséum Genève - déambulation sonore pour le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse - podcast du Musée du Grand Siècle - parcours jeune public pour le Musée national de la Marine - ambiances sonores au Château de Versailles lors de la Nuit des Musées - suite des Esprits du Palais, le podcast du Palais de la Découverte). Nous livrerons bientôt un projet en son binaural construit avec RFI Labo pour le Fort Delgrès (Guadeloupe) - Un projet qui sera inauguré le 27 mai 2023, date de la fête de l’Abolition de l’esclavage. Nous concevons un parcours audio enfants pour le Musée national de l’immigration qui ré-ouvre le 17 juin 2023.Actuellement, notre question centrale est de répondre aux enjeux environnementaux et écologiques. Dans une démarche durable, nous allons intégrer un certain nombre d’innovations dans nos productions et dans nos outils numériques. Listeners, notre application pour parcours sonores géolocalisés, proposera une expérience plus immersive. Audio Room, notre application de pratique de la création sonore va être rénovée pour être plus adaptée et accessible pour les musées.
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Onyo 🌳 :
Le studio se lance dans de nouveaux formats toujours à la croisée entre art, écologie et bien-être pour offrir des temps d’émerveillement intimes par le son. Ainsi, depuis l’année dernière, leur catalogue s’est agrandi avec l’arrivée de leur 2ème œuvre, les Gardiens de la Montagne. Le studio teste un format B2C avec un pop-up de 3 semaines à Nantes (actuellement ouvert !). Enfin, il entre dans une logique de co-production avec la recherche de partenaires pour imaginer de nouvelles fictions poétiques pour parler autrement de la biodiversité et d’écologie !
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Bref, de multiples projets à suivre…
A noter que plusieurs sociétés présentées dans ce numéro sont membres de PXN, “l’association des producteur·ices nouveaux médias indépendants qui œuvrent à la mutation numérique des industries culturelles et créatives françaises.”
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Voila, c’est déjà la fin de ce numéro 126 spécial SITEM 2023 - Merci pour votre attention.
J’espère que cette édition un peu différente vous a plu, n’hésitez pas à me le dire en commentaire.
La suite au prochain numéro - à tout soudain,
o m e r
Je suis Omer Pesquer - J'accompagne et conseille les organisations dans leurs transitions vers d'{autres} numériques : idées - projets & prototypes - formations - stratégies...
Les éditions précédentes de l’infolettre Muzeodrome sont consultables ici.
P.S.: Merci à @dr_kouk pour la relecture de ce numéro.
P.S.2: De mon coté, j’ai visité pour la première fois le SITEM en 2011. Ensuite, j’y suis retourné presque chaque année. J’ai eu le plaisir de présenter trois beaux projets dans le cadre du salon : en 2014 - la communauté Muzeonum, en 2019 - le projet exploratoire museum404 référençant les pages “erreur 404” des sites web des musées du monde entier et en 2020 - le dispositif Hambye3D que nous avions accompagné en tant qu’AMO avec Michel Kouklia - une présentation effectuée avec Marie-Pierre Osmont (responsable du site de l'abbaye de Hambye) et Cent Millions de pixels + mgdesign (voir ci-dessus).